Salaires impayés : la grogne des sélectionneurs africains qui jettent l'éponge
Dans le monde du football africain, une tempête se prépare. Plusieurs pays font face à une situation critique où les entraîneurs des équipes nationales, las des retards de salaire chroniques, préfèrent jeter l'éponge plutôt que de continuer à travailler dans des conditions précaires.
Du Sénégal à la Guinée, en passant par le Mali, le Burkina Faso, la RDC et le Gabon, la liste des nations confrontées à cette problématique s'allonge, révélant un malaise profond dans la gestion sportive nationale.
Ces démissions en cascade ne sont pas simplement des caprices individuels, mais le symptôme d'un dysfonctionnement systémique. Les entraîneurs, véritables architectes des performances sportives, se retrouvent dans une situation où leur passion et leur professionnalisme se heurtent à des réalités financières désastreuses.
Pour ces techniciens, "mettre les pieds au mur" devient une nécessité. Ils signifient clairement que leur travail mérite respect et rémunération ponctuelle. L'impact de ces départs risque d'être significatif : comment construire une stratégie sportive cohérente quand le personnel d'encadrement change constamment ?
La région africaine du football traverse manifestement une période de turbulences. Ces démissions sont un signal fort adressé aux instances dirigeantes : il est temps de repenser les modèles de gestion et de valorisation des talents sportifs.
Le football africain a prouvé à maintes reprises sa capacité de résilience. Reste à savoir comment ces nations transformeront cette crise en opportunité de renouveau.
Salaires impayés : la grogne des sélectionneurs africains qui jettent l'éponge
16 décembre 2024